02.02.2011 - 3.5%, le rythme cardiaque du tissu économique suisse

Cela veut dire qu’en moyenne, chaque année en Suisse, notre système économique (qui compte env. 330'000 entreprises, toute taille et secteur confondu avec près de 3 mios d’emplois) :

  • crée 10’000 à 12’000 entreprises, et
  • en détruit (faillites) simultanément 10'000 à 12’000 chaque année.

La symétrie n’est pas aussi parfaite au niveau des emplois (+ 25’000 versus - 40'000 en moyenne). Cette dynamique de création / destruction est propre à notre système qui se fonde sur la prise de risque et la capacité d’entreprendre. Ce rythme « cardio-économique » peut par ailleurs s’accélérer en temps de crise, + 10 % en 2009. En Valais, ce rythme est très proche de ce 3.5 %. Notre canton compte un peu plus de 12'000 entreprises pour env. 80'000.- emplois.

 

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Chronique complète en vidéo

Une piste de réflexion sur les modèles d'affaires

En Valais beaucoup de petites SRM (Sociétés de Remontées Mécaniques) sont en difficulté : à l’arrêt, à vendre, en négociation avec les communes… 

Leur modèle d’affaires est-il performant ? 

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Commentaires: 1
  • #1

    Antoine Perruchoud (mardi, 15 février 2011)

    On pourrait imaginer en lieu et place de plusieurs petites SRM, la création d’une société suprarégionale de transport de skieurs. Nous aurions alors une sorte d’« Easyjet des neiges » qui s’occupe de la flotte de télésièges et qui met en place un système de vente complètement centralisé et digitalisé.

    La station serait plutôt à voir comme un aéroport qui met à disposition des pistes et toute une série de services annexes gérés par des petites sociétés spécialisées et « hyper-efficaces » dans des domaines comme : le parking, la location de matériel, la restauration, la sécurité, l’enneigement artificiel, etc.

    Cette SRM suprarégional se concentrerait donc sur son « métier de base », le transport par câble de skieurs, et elle pourrait négocier en position de force des « gros » contrats d’achat et de maintenance sur plusieurs années (15 à 20 télésièges, plutôt que par coup de 1 ou 2). On aurait alors deux effets majeurs sur le « business model » d’une telle SRM :
    - maitriser et baisser les coûts de la production du service «transport de skieurs »
    - un outil de vente performant et une tarification dynamique pour optimiser les revenus

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